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Imprimer le texteMystère dans le ciel
Bredouilles, la Neige , les Nuages la Foudre et tous les autres se retrouvent devant la maison du Soleil. La journée est déjà bien avancée et toujours pas de nouvelles. Où peuvent-elles bien être ?
- Retournons voir la Lune , dit la petite Tornade. Je suis sûre qu'Elle sait quelque chose.
- Ou alors c'est elle ! tonne la Foudre
- Qui elle ?
- Et bien la Lune. C 'est elle qui a fait disparaître les é toiles !
- Peut-être as-tu raison, admet le Soleil, retournons la voir et reposons lui la question.
Le Soleil prend une grande aspiration et sonne. Pas de réponse. Il sonne une nouvelle fois en insistant bien longtemps. La porte s'ouvre à toute volée et la Lune apparaît.
- Qu'est-che que vous me foulez encore ?
- Nous avons mené notre enquête et nous sommes certains que tu sais quelque chose.
- Alors dis-nous la vérité que l'on en finisse, renchérit la Pluie.
La Lune se sent alors prise en faute. Elle voit bien qu'ils sont en colère et qu'ils ne la laisseront pas tranquille. Alors penaude et rougissante, elle avoue :
- Oui c'est moi !
- Oh !
- Explique-nous !
- Depuis deux jours j'ai mal aux dents. Et les é toiles m'empêchent de me reposer. Alors cette nuit je les ai prises.
- Et qu'en as-tu fait ?
- Elles sont là, cachées dans ma cave.
Les Vents et les Nuages bousculent la Lune et entre dans la maison pour délivrer les é toiles.
- Tu comprends que l'on ne peut pas laisser passer une telle chose ? dit le Soleil.
- Oui, répond la Lune honteuse.
Le Soleil se tourne vers ses amis et ils décident ensemble de la punition à venir.
- Bon, voilà ce que nous avons décidé : une ou deux fois par an, l'ombre de la terre te cachera et tu ne seras plus visible. Cela s'appellera une éclipse. Voilà ta punition !
- Et n'oublie pas de te faire soigner les dents, suggère la petite Tornade.
La Lune larmoyante rentre chez elle, la tête basse.
Alors les Nuages, ayant fini de libérer les Étoiles, se tournent vers le Soleil :
- Ce n'est pas tout mais nous n'avions pas une bataille aujourd'hui ?
Texte : 1998 © M.-H. Lafond